Biographie de Keith Richards
L’influence du blues
Keith Richards voit le jour en 1943 à Dartford, une petite ville située à une trentaine de kilomètres de Londres. Dès son plus jeune âge, il se passionne pour la musique, influencé par son grand-père maternel, Gus Dupree, qui était musicien de jazz. Gus joue un rôle crucial dans la vie musicale de Keith en lui mettant sur les genoux sa première guitare. Keith raconte souvent comment son grand-père lui a transmis non seulement les rudiments de cet instrument, mais aussi l’amour pour la musique. Qui aurait cru qu’un jeune garçon passionné par le blues deviendrait un jour l’un des plus grands guitaristes de rock ?
À l’âge de 15 ans, Keith se met à étudier sérieusement la guitare et passe des heures à s’entraîner, imitant ses guitaristes blues préférés, notamment Chuck Berry et Muddy Waters. Il s’immerge dans ce style et apprend à recréer ses sonorités.
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Rencontre avec Mick Jagger
Pendant son enfance, Keith fréquente la même école maternelle que Mick Jagger. C’est fou quand même ! Quelques années plus tard, en 1961, le hasard les réunit à nouveau sur un quai de gare. C’est une rencontre déterminante puisque les deux jeunes adolescents découvrent qu’ils partagent une passion commune pour le blues et le rock’n’roll, notamment pour Chuck Berry.
Rapidement, Keith Richards rejoint le groupe de Mick Jagger, Little Boy Blue & The Blue Boys. Cette formation est un terrain d’essai pour les deux musiciens, où ils explorent et affinent leur style musical. Ce groupe marque le début d’une collaboration fructueuse qui donnera naissance aux Rolling Stones.
La formation des Rolling Stones
En 1962, Keith Richards, Mick Jagger, Brian Jones, Charlie Watts, et Bill Wyman forment les Rolling Stones. Au départ, le groupe joue essentiellement des reprises de Chuck Berry (toujours lui).
La première composition originale du groupe sort en 1963. Mais c’est le titre « (I Can’t Get No) Satisfaction » qui propulse le groupe sur la scène internationale en 1965. Le riff de guitare accrocheur, créé par Keith Richards, devient instantanément reconnaissable et transforme les Rolling Stones en icônes du rock. Ce morceau, devenu un hymne générationnel, est considéré comme l’un des plus grands riffs de l’histoire musicale.
Entre gloires et déboires
Avec le succès viennent la pression et les tournées incessantes. La célébrité et l’attention médiatique constante mettent le groupe à rude épreuve. Keith Richards, avec son penchant pour les excès, plonge alors dans un style de vie fait de scandales et de controverses. Les années 70 sont marquées par les abus de drogues et d’alcool qui affectent profondément le groupe, et lui-même aussi, bien sûr.
En 1976, Richards traverse une période particulièrement difficile avec la mort de son fils, Tara. Cet événement, couplé à ses problèmes de dépendance, le pousse à suivre une cure de désintoxication. Il parvient à surmonter ces épreuves, trouvant dans la musique une force de résilience.
La carrière solo et le retour des Stones
En 1988, il explore de nouveaux horizons musicaux en lançant sa carrière solo avec son premier album « Talk Is Cheap », salué pour sa fraîcheur et son authenticité. Mais malgré ses escapades en solo, Keith Richards reste avant tout le guitariste des Rolling Stones et en 1989, le groupe fait un retour triomphal avec l’album « Steel Wheels, considéré comme le disque des retrouvailles. Ce retour marque le début d’une nouvelle ère pour ce groupe mythique. Ils prouvent ainsi que, même après plusieurs décennies, les Rolling Stones sont toujours là.